La fréquence du cancer du sein a-t-elle augmenté ces dernières années en France ?
Introduction :
On parle de plus en plus du cancer du sein, et l’impression subjective de toutes les femmes est que le cancer du sein a beaucoup augmenté ces dernières années.
Pour se faire une opinion, il faut revenir aux chiffres précis des registres français des cancers (qui colligent tous les cancers en France).
Résultats du dépistage du cancer du sein :
Le taux de participation des femmes au dépistage combinant dépistage organisé et dépistage individuel (dépistage dit opportuniste) est de 60%. Ce taux est proche des pays européens développés comparables à la France.
Lors du dépistage, une patiente sur 318 fait l’objet d’une découverte d’un cancer du sein. Ce cancer du sein peut être à type de carcinome in situ dans 14 % des cas, de cancer N0 (sans envahissement ganglionnaire) dans 80% des cas, avec des lésions inférieures ou égales à 10 mm dans 37% des cas, et inférieures ou égales à 10 mm et N0 dans 34% des cas.
Le dépistage, du fait de la découverte de lésions précoces, entraine une baisse de la mortalité d’environ 18 %. Il est rappelé de ne pas dépasser le délai de 2 ans entre 2 dépistages ++ (lésions plus graves si ce délai est dépassé).
Fréquence actuelle du cancer du sein :
En 2023, il a été diagnostiqué 61214 nouveaux cas de cancer du sein. L’âge médian de découverte était de 64 ans.
Les cancers du sein sont survenus dans 5% des cas avant 40 ans, 14% des cas entre 40 et 49 ans, 57% entre 50 et 74 ans, et 24% après 74 ans.
Les chiffres sont globalement stables avec une augmentation très modérée de l’ordre de 0,3% par an depuis l’année 2010.
La survie nette après diagnostic du cancer du sein était de 90% à 5 ans ; et de 99,5 % pour les lésions très précoces stade I.
En conclusion :
Le cancer du sein reste le cancer le plus fréquent de la femme. Sa fréquence est globalement stable avec augmentation très modérée de l’ordre de 0,3% par an depuis 2010.
Le dépistage du cancer du sein est essentiel pour permettre des diagnostics précoces. Il est important de ne pas dépasser 2 ans entre 2 dépistages ++.
Les lésions dépistées sont habituellement de très bon pronostic ++, et affectent alors très peu la survie nette des patientes. Cela justifie pleinement pour les femmes de s’asteindre à ce dépistage régulier de qualité.
Références :
Les 60 mn de la SFSPM : Cancer du sein : connaitre, comprendre, et utiliser les données épidémiologiques françaises actualisées. Webinar 17 juin 2024.
La fréquence du cancer du sein a-t-elle augmenté ces dernières années en France ?
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